Les lois de la roulette

Joueur de roulette

Bien que certains puissent penser que les « tirages » des jeux de hasards (comme à la Roulette ou au Pile ou Face) sont entièrement aléatoires et qu’il n’y a pas de rapports entre eux, certaines lois bien élaborées dans le domaine des statistiques prouvent le contraire. En exemple, 2 des lois les plus simples vous seront expliquées ci-dessous.

Loi de l’Équilibre

Cette loi se focalise de manière simple : sur un grand volume de tirages, la tendance voulant que l’équité soit toujours rétablie. De ce fait, prenons par exemple le cas d’un jeu de Pile ou Face : sur 50 tirages, il y aura certainement autant de piles que de faces. En d’autres termes, il est très rare de voir apparaître le côté face 40 fois pendant les 50 tirages, contre 10 piles. La face de la pile aura toujours tendance à se montrer autant de fois que le côté face. Ceci est produit par la loi de l’Équilibre et ce principe est vérifiable partout où le nombre de tirages est suffisamment important.

Loi des Tiers

Cette loi émane du même principe que celle de l’Équilibre, mais s’exécute sur un plus petit nombre de tirages. Ainsi, à la Roulette, la loi des Tiers exige que sur 38 tirages environ, le tiers des chiffres ne paraîtra jamais, un autre tiers des chiffres paraîtra une seule fois et le dernier tiers des chiffres paraîtra plus d’une fois. Cette loi s’exécute plus précisément à la Roulette et est prise en compte par plusieurs parieurs chevronnés.

Application des Lois

De nombreuses autres lois viennent interagir dans le champ du hasard et des statistiques, mais il vous suffira uniquement de connaitre les 02 précédentes pour vous rendre compte que l’application d’une loi est sujette à controverse !

Reprenons l’exemple de Pile ou Face. L’application la plus cohérente de ces lois,  au premier abord, serait donc d’attendre que Pile sorte 4 ou 5 fois de suite avant de parier sur Face. En effet, la loi de l’Équilibre qui veut que les tirages deviennent équitables à la longue, suggère qu’il vaut mieux laisser
passer un déficit de quelques tirages (et donc, ne rien perdre) avant de parier sur le choix déficitaire. Il y a toutefois un principe qui vient démentir cela.

La Permanence Personnelle

Cette logique de jeu part du fait que les probabilités ne découlent pas de la boule à la Roulette (ou même de la pièce à Pile ou Face), mais découlent plutôt… de soi-même ! En d’autres termes, ce n’est ni une table de Roulette, ni une pièce de monnaie qui renferme les probabilités rattachées au prochain coup, mais plutôt le parieur. Le joueur traînerait donc avec lui sa « chance ».

Le principe de la Permanence Personnelle vient donc démentir le fait que plusieurs parieurs de Roulette croient qu’avant de miser sur le Rouge, on doit attendre que le Noir soit sorti quelques fois auparavant. En effet, pourquoi attendre une suite de déficits à la même table, alors que d’autres
tirages ont lieu à d’autres tables au même moment ?

Bref, que l’on tire 1 000 pièces une seule fois, ou une seule pièce 1 000 fois, cela revient au même pour les partisans de la Permanence Personnelle. Partant de cette logique, certains parieurs vont jusqu’à faire des « tirages » chez eux sur des bouts de papier et ne vont au Casino que lorsqu’un déficit
fictif est atteint. Cela peut paraître bizarre, mais c’est peut-être moins stupide que de perdre une demi-heure au Casino à attendre que le Noir sorte huit fois de suite à la même table.

Tendance de rupture des suites

Deux camps s’affrontent donc sans cesse : les chances (ou probabilités) appartiennent-elles au parier ou au jeu ? Mais peu importe son choix, les deux camps s’entendront par contre sur le point suivant :

Une longue suite a toujours tendance à s’arrêter plutôt que de s’allonger.

Les sceptiques croiront toujours que les tirages sont indépendants, et donc, n’ayant aucune correspondance entre eux, il n’y a toujours que 02 choix : Rouge ou Noir (ou Pile ou Face). Cela est tout à fait vrai, mais le principe formulé ci-haut prône le fait que les longues séries sont plus rares que
les courtes. Faites vous-même le test sur une table de roulette quelconque : vous verrez que vous aurez toujours (sur un nombre suffisant de tirages) 02 fois plus de suites de 04 que de suite de cinq, 2 fois plus de suite de 05 que de suite de 06, etc…

Par « suite », il faut savoir qu’il s’agit d’autant de série d’échecs que de série de gains (Rouge/Noir, Pair/Impair, etc, …) De ce fait, sur un échantillon de 04 coups joués où le parieur mise Pair, 01 seule probabilité sur 16 n’offrira que des Impairs. Donc, un chiffre Pair sortira inévitablement quelque part
parmi les 15 autres probabilités. Une fois de plus, les sceptiques pourront vérifier cela par eux-mêmes, soit mathématiquement ou sur une table de roulette.

Toutefois, il est utile de préciser qu’une suite de 7 inclue dans son « sillage » toutes les suites précédentes : 6, 5, 4, etc… Donc, si vous obtenez une suite de 7 et une suite de 4, vous devez donc compter 2 suites de 4, puisque la suite de 7 doit forcement « passer » par une suite de 4 avant d’arriver
à 7.

Choisir sa table

Si le Casino fréquenté en offre, il est toujours préférable de parier à la Roulette Anglaise qu’à l’Américaine. En effet, la roulette anglaise donne au parieur 36 chances sur 37 (97,2 %) de gagner, contre 36 sur 38 (94,6 %) à l’américaine. Par le terme « win », il faut savoir que le pourcentage est
toujours en défaveur par rapport au parieur. En effet le 97,3 % de la roulette anglaise signifie que sur 100$ en moyenne, le parieur repartira avec seulement 97,30$ et sera donc toujours tenu en échec.

D’où l’acharnement de certains parieurs à trouver des techniques pour ramener la chance de leur côté. Il est, en effet, impossible d’être toujours gagnant, mais il est possible, par contre, de réellement mettre les chances de son côté.